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maurice bardèche - Page 2

  • Qu'est-ce que le fascisme ?...

    Les éditions KontreKulture viennent de rééditer un essai de Maurice Bardèche intitulé Qu'est-ce que le fascisme ?. Beau-frère et ami de Robert Brasillach, normalien, professeur de littérature et balzacien éminent, Maurice Bardèche est devenu après la guerre la figure de l'intellectuel fasciste.

     

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    " Chacun croit savoir ce qu’est le fascisme et ce qu’est un fasciste. Ces mots font partie des injures les plus usitées mais également les plus dévoyées : le fasciste serait cet être brutal, imbu de sa propre supériorité, prêt à tous les moyens de l’oppression – torture, délation, emprisonnement arbitraire – que nous décrit l’imaginaire collectif ; le fascisme serait le maintien, au besoin par la force et la coercition, de la domination du capital sur le travail, voire de l’homme blanc sur le reste du monde. Quel détournement de sens ! par ceux-là mêmes qui ont réussi à imposer le capitalisme triomphant en vendant aux peuples la « société des loisirs » et la liberté des libertaires, tout en les enfermant dans le chômage de masse, la peur de la pauvreté, la violence sous tous ses aspects et la surveillance généralisée permise par les nouvelles technologies. Il est donc bien temps de se poser la question de ce qu’est le fascisme et de ce qu’il n’est pas.

    Après une analyse du fascisme premier – le fascisme italien qualifié ici de césarisme mussolinien – et de son évolution, l’auteur va décrire, dans leurs similitudes mais également dans leurs différences, les autres régimes qui y sont assimilés : le national-socialisme allemand, le régime de Vichy et le franquisme espagnol, assumant leur nécessité historique et leur grandeur, mais aussi leurs erreurs. Et il questionnera, après la déroute de ces régimes, leur prolongation : qu’est-il resté de leur esprit, s’est-il incarné vraiment dans les groupuscules néo-fascistes qui ont survécu ? Quelle influence a-t-il eue dans l’Égypte de Nasser, le Cuba de Castro ? Qu’est-ce qui fait l’essence même du fascisme, sa philosophie, sa vision de l’homme, de la nature et de leurs liens ? de la morale et de la liberté ? L’auteur tente ainsi de saisir le fondement de l’idéal fasciste, tentative d’un troisième ordre érigé contre les démocraties libérales et le communisme, et met en garde envers le faux fascisme, reconnaissable à ces signes : « Il emprisonne au nom des droits de la personne humaine et il prêche le progrès, mais il respecte les milliards et les banques sont avec lui. » "

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  • La Droite buissonnière des années 50...

    Les éditions Dualpha viennent de rééditer un essai de Pol Vandromme intitulé La Droite buissonnière, avec une préface de Marc Laudelout. Critique littéraire et écrivain, Pol Vandromme est l'auteur de nombreux ouvrages, parmi lesquels Le monde de Tintin (Table Ronde, 1994), Céline (Pardès, 2001) ou Rebatet (Pardès, 2002).

     

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    Préface de Marc Laudelout.

    La Droite buissonnière a été écrit à la fin des années 50. Il porte la date de sa publication, du souci qui l’a gouverné, du zèle qui y a correspondu dans la hâte.

    Pol Vandromme s’était refusé, jusqu’ici, à sa réédition. Il y consent aujourd’hui, et il dit pourquoi dans une préface inédite. Parce qu’une ardeur prémonitoire fer­men­tait dans le libelle d’autrefois, que l’essentiel de son esprit et de sa manière s’y trouvait en germe.

    À savoir : le refus de la politique militante, le privilège absolu concédé à la littérature, la liberté de l’allure, le style comme une éthique, la continuité d’une recherche, l’approfondissement de ce que laissait deviner un titre devenu tout de suite comme une référence de passe.

    Les jeunes gens – les plus impatients à souhaiter cette réédition – liront La Droite buissonnière comme il faut la relire aujourd’hui : dans le prolongement des études ache­vées de Pol Vandromme (sur Déon, Marceau, Mohrt notamment) et au rendez-vous de ses bivouacs d’un hussard.

    Sommaire

    Préface de Marc Laudelout ; introduction de Pol Vandromme

    Première partie : La Droite qui se reconnaît pour ce qu’elle est I. La Droite vue d’en face 21 II. Le bourgeois gentilhomme (Alfred Fabre-Luce) III. Le maître de cérémonie (Pierre Boutang) IV. L’insurgé malgré lui (Maurice Bardèche) V. Le gardien de l’arche (Paul Sérant) 63VI. Le néophyte (Louis Pauwels) VII. Uriel, les droites et le côté sudiste de la destinée

    Deuxième partie : La Droite que l’on reconnaît par ce qu’elle n’est pas I. La Droite malgré elle II. Le géomètre de l’absurde (Marcel Aymé) III. La commère des Halles (Jacques Perret) IV. L’enfant triste saisi par le désenchantement (Roger Nimier) V. L’enfant du bon Dieu est seul au monde (Antoine Blondin) VI. Le joueur asservi à son caprice (Jacques Laurent) VII. L’initiation à la sagesse antibourgeoise (Kléber Haedens) VIII. Le prince du bonheur (Michel Déon) IX. Le seigneur du domaine (Félicien Marceau) X. L’apologiste du libertinage (Roger Vailland) XI. Uriel, l’hypocrisie et la tenue

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  • Qu'est-ce que le nationalisme blanc ?...

    Le nouveau numéro de la revue Réfléchir & agir (n°55 - hiver 2017) est disponible en kiosque. Il est consacré au nationalisme blanc, un ethno-nationalisme sécessionniste, qui se développe dans les pays anglo-saxons...

     

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    Au sommaire :

    Tour d'horizon

    Antipasti

    A Dieu, Gotlib !, par Ignace

    DOSSIER : Le nationalisme blanc

    Plaidoyer pour un ethno-nationalisme blanc, par Eugène Krampon

    Entretien avec Jared Taylor

    Nationalisme blanc sur Kangaroo Road, par Eugène Krampon

    Entretien avec Greg Johnson

    Le nationalisme blanc en Afrique du Sud, par Klaas Malan

    Entretien avec William D. Johnson

    A la découverte de l'Alt Right, par Thierry Durolle

    Les origines juives du nationalisme blanc, par Christian Bouchet

    Grand entretien

    Michel Déon

    Réflexion

    Zygmunt Bauman, par Edouard Rix

    Société

    Feu sur le paradis numérique, par Pierre Saint-Servant

    Sciences

    Imprimantes 3D, vers une révolution sociétale, par Klaas Malan

    Philosophie

    La cabale contre Hannah et Martin, par Georges Feltin-Tracol

    Histoire

    La Phalange contre Franco, par Christian Bouchet

    Un livre est un fusil

    Maurice Bardèche. Nuremberg ou la Terre promise, par Damien Viguier

    Notes de lecture

    Cinéma

    Arletty, je m'appelle Garance, par Pierre Gillieth

    Disques

     

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  • L'autre tiers-mondisme...

    Les éditions Akribéia viennent de publier un essai de Philippe Baillet intitulé L'autre tiers-mondisme - Des origines à l'islamisme radical. Traducteur d'italien, spécialiste d'Evola et collaborateur de nombreuses revues, Philippe Baillet est déjà l'auteur de Pour la contre-révolution blanche - Portraits fidèles et lectures sans entraves,(Akribéia, 2010) et de Le parti de la vie - Clercs et guerriers d'Europe et d'Asie (Akribéia, 2015).

     

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    " Le fait de parler d’un « autre tiers-mondisme », différent du tiers-mondisme progressiste, peut dérouter mais se justifie. En effet, s’appuyant sur une documentation très variée – du modeste bulletin militant à l’ouvrage classique – et puisant à des sources francophones, allemandes, italiennes, britanniques et nord-américaines, cet ouvrage met au jour un important corpus de textes, qui va des lendemains de la Grande Guerre à nos jours.
    À travers eux, l’ « autre tiers-mondisme », en cela bien antérieur à l’apparition de la formule « tiers-monde » en 1952, se dévoile comme inséparable d’une tentative de Troisième Voie européenne. Celle-ci s’affirme d’abord avec le préfascisme de D’Annunzio, se poursuit avec les nationaux-révolutionnaires allemands ou encore avec la gauche nationale-socialiste (des frères Strasser à Johann von Leers). Mais la « solidarité anti-impérialiste » ne passera jamais, aux yeux de Hitler et de Rosenberg, avant la « défense de la race ». Après 1945, l’ « autre tiers-mondisme » refait surface chez Maurice Bardèche admirateur de Nasser ou chez François Genoud soutien actif du FLN. Il trouve son théoricien proprement politique avec Jean Thiriart, auprès duquel se forme Claudio Mutti, ensuite favorable à la révolution islamique d’Iran et converti à l’islam.
    Ainsi se précisent les contours d’un « parti islamophile » présent en Europe de l’Ouest sous une forme « docte » et culturelle, qui doit beaucoup à l’influence de l’œuvre de René Guénon, et sous une forme « simple » et politique, dont les écrits d’Alain Soral sont la dernière expression en date.
    À l’heure où l’islamisme radical incarne de plus en plus la forme agressive du flot montant des peuples de couleur contre la race blanche, cette somme, caractérisée par le sens de la profondeur historique, remet dans leurs vraies perspectives de nombreuses questions d’une brûlante actualité. "

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  • De Nuremberg à Nuremberg...

    « Je ne prends pas la défense de l'Allemagne. Je prends la défense de la vérité. »    Maurice Bardèche, Nuremberg ou la terre promise

     

    Les éditions Kontre Kulture viennent de rééditer sous le titre Nuremberg deux essais polémiques de Maurice Bardèche, intitulés Nuremberg ou la terre promise et Nuremberg II ou les faux monnayeurs, qui avaient fait date à l'époque de leur publication en 1948 et 1950. Normalien, agrégé de lettres et auteurs d'essais reconnus sur Proust, Balzac ou Flaubert, Maurice Bardèche était également le beau-frère de Robert Brasillach et a animé après guerre la revue Défense de l'Occident.

     

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    " Le 20 novembre 1945 s’ouvrait en Allemagne le procès de Nuremberg. Il n’avait pas suffi aux vainqueurs de vaincre par les armes, il leur fallait aussi vaincre par le droit. À la fin de la Première Guerre mondiale, le traité de Versailles, en faisant des ennemis d’hier les oppresseurs économiques de l’Allemagne, avait permis à son peuple de se souder, de retrouver le chemin de la fierté en retrouvant celui de la prospérité, grâce à un système qui échappait aussi bien aux spéculateurs de Wall Street qu’au dirigisme soviétique. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, il ne fallait pas refaire cette erreur : il fallait en finir avec ce peuple qui menaçait les visées hégémoniques des uns et des autres sur l’Europe. Il fallait l’avilir, lui donner pour longtemps la haine et la honte d’être lui-même. Alors les vainqueurs sont devenus les porte-parole de la Conscience universelle.

    Mais ce que peu de monde a compris, hier comme encore aujourd’hui, c’est que ce ne sont pas seulement les Allemands qui ont subi les conséquences de Nuremberg, c’est nous tous qui avons été dépossédés : « Nous vivions jusqu’ici dans un univers solide […] Tout était clair : le père était le père, la loi était la loi, l’étranger était l’étranger. On avait le droit de dire que la loi était dure, mais elle était la loi. » Pour la première fois, un procès se fondait sur des lois qui n’existaient pas au moment des faits, et contrairement à toutes les règles du droit, les mêmes étaient à la fois accusateurs et juges. Vae victis ! En déclarant les Allemands seuls responsables des hostilités, puis en déclarant leur guerre illégale, il était alors loisible de dire qu’ils n’avaient pas commis des actes de guerre encadrés par le droit de la guerre, mais des crimes de droit commun. Cette « juridiction internationale » – dont le ressort est toujours limité aux pays faibles ou vaincus – ouvrait ainsi l’ère d’un « univers élastique » où les lois peuvent changer au gré des vainqueurs ou des puissants. Elle effaçait aussi « le patient travail d’intégration de la prédication du Christ au droit romain » : « Tous les préceptes de conduite qui avaient cours jusqu’ici ont été écartés et à leur place a été établi l’esprit de vengeance de la loi mosaïque. »

    Lire Nuremberg, c’est comprendre le changement de paradigme qui a mené au monde actuel, c’est comprendre ce qui fonde l’acceptation de l’abandon de souveraineté des nations au profit d’instances internationales, l’acceptation de devenir citoyen du monde, d’un monde où tout le monde est partout chez soi « et qu’ils ont appelé la Terre promise ». "

     

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  • Eléments pour une pensée extrême...

    Les éditions du lore viennent de publier Eléments pour une pensée extrême, un recueil de textes de Georges Feltin-Tracol. Animateur du site de réflexion non-conformiste Europe Maxima, Georges Feltin-Tracol est notamment l'auteur de Bardèche et l'Europe (Bouquins de Synthèse nationale, 2013), de En liberté surveillée - Réquisitoire contre un système liberticide (Bouquins de Synthèse nationale, 2014) ou de Thierry maulnier, un itinéraire singulier (Auda Isarn, 2014).

     

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    " « Bien des guerres ont d’abord été pensées dans les bibliothèques », écrivait en 1936 Cioran dans Transfiguration de la Roumanie. La remarque du futur moraliste francophone est pertinente : ce recueil, Éléments pour une pensée extrême en est la preuve flagrante par sa contribution au grand combat des idées.

    Georges Feltin-Tracol y démonte aussi bien l’emprise médiatique que la question lancinante de la langue commune des Européens, la fragmentation socio-territoriale de la France que l’émergence désormais imminente de grands espaces civilisationnels, les manifestations et méfaits de la tyrannie républicaine que des exemples de guérilla intellectuelle.

    Évoquant quelques-unes des grandes figures dissidentes contemporaines de la dissidence occidentale (Dominique Venner, Maurice Bardèche, Carl Schmitt, Saint-Loup), Georges Feltin-Tracol dissocie volontiers la France charnelle des terroirs enracinés, intégrée dans une Europe des identités autochtones, nationales et populaires, d’une République hexagonale décadente aux valeurs mondialistes mortifères. Par l’intermédiaire des BAD, un modèle de contre-société à promouvoir, il en appelle au rejet impérieux de la seconde pour sauver la première du « Grand Remplacement » en cours.

    Provocateur, polémique, radical, Éléments pour une pensée extrême vise le bankstérisme, les FemHaine, les sordides valeurs républicaines, le bellicisme humanitaire, la société suédoise, le désordre sécuritaire, l’OTAN, la non-Europe de Bruxelles, les oligarchies politico-mafieuses, les tentatives fallacieuses d’« union nationale », le grotesque Charlie…

    Par ces temps d’incertitude et après l’échec du mouvement trop timoré de la « Manif pour tous », ce recueil se détourne des fausses solutions nationales et conservatrices. Dans l’obscurité des consciences, cette torche doit permettre la prise salutaire du glaive régénérateur. "

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